mardi 17 juin 2014

Assurance emprunteur : la loi Lagarde n'a pas eu l'effet souhaité

D'après un sondage effectué par l'assureur Metlife auprès de courtiers spécialisés en assurance emprunteur, la loi Lagarde serait inefficace car encore aujourd'hui seuls 10 % des contrats d'assurance emprunteur souscrits par les consommateurs sont une délégation d'assurance. Selon l'assureur, la loi de régulation et de séparation des activités bancaires pourrait changer la donne.

Les 3 quarts des courtiers interrogés constatent un échec du dispositif Lagarde

Il apparaît dans les résultats d'un sondage effectué par la compagnie d'assurance Metlife auprès de 1 192 courtiers du domaine de l'assurance emprunteur que 894 d'entre eux, soit 3 sur 4, jugent que la loi Lagarde n'a pas vraiment permis d'atteindre l'objectif souhaité : le libre choix d'une assurance emprunteur. En effet, seuls 10 % des contrats souscrits sont à ce jour une délégation d'assurance.

Metlife pense que l'échec de la loi Lagarde est particulièrement dû à un manque de communication : la majorité des emprunteurs n'ont pas connaissance de leur possibilité de souscrire une autre assurance emprunteur que celle que la banque leur présente avec l'offre de prêt.

Les choses devraient changer...

Avec la loi bancaire sur la régulation et la séparation des activités bancaires, ce frein à la délégation d'assurance pourrait prendre fin car le texte prévoit tout un chapitre sur la protection du consommateur. Celui-ci pose une interdiction aux banques de facturer des frais de délégation d'assurance et les oblige à afficher le TAEA (Taux Annuel Effectif de l'Assurance) dans les documents transmis à l'emprunteur.

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